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Procession d’action de grâce

Le 28 juillet, les 100 ans du couronnement ont été fêtés. En commençant par les laudes à l’église de Lestelle, autour de la statue de Notre-Dame ensuite portée au sanctuaire de Bétharram.

L’assemblée se compte nombreuse, très nombreuse avec les habitués du Sanctuaire, les pèlerins de toujours et de nouveaux, le Petit Chœur Saint-Michel de Pau, la Fraternité ‘’Me voici’’, des laïcs attachés à Notre-Dame-de Bétharram et aux religieux du Sacré-Cœur de Jésus, des Filles de la Croix, les bénédictins de Montaut…et bien d’autres encore. Les pèlerins italiens, venus avec leur copie de la statue de Renoir prennent place dans le cortège. . 

La tradition bétharramite est respectée : les religieux jubilaires, frères et pères, sont bien dans le chœur. Même si le plus ancien – 85 ans de vœux – est le dernier à arriver : à 102 ans et des poussières, normal ! Les autres membres de la congrégation avec leurs frères prêtres des diocèses de Bayonne et de Tarbes occupent les premiers rangs. 

La fête est un centenaire ! Les personnalités ne manquent pas, accueillies par Mgr Jean Laffitte, venu exprès de Rome où il occupe un poste de Secrétaire du Conseil Pontifical pour la famille ; Il connaît bien Bétharram, il aime y revenir et il préside la célébration. Arrivé de Rome lui-aussi, le Père Enrico Frigerio, vicaire général de la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus représente le Supérieur général qui visite les Communautés d’Amérique du Sud. Le Père Aldo Nespoli, vicaire régional, conduit le groupe des ‘’laïcs bétharramites’’ italiens. M. l’abbé Haramburu, vicaire épiscopal pour le Béarn Nord et Est, venu en voisin depuis Nay côtoie un autre voisin, venu de Lourdes, le chanoine Charriès, représentant le Recteur des Sanctuaires de Lourdes. 

Pour le service de la liturgie, le porte-croix est un postulant bétharramite ivoirien, le thuriféraire est un jeune italien, les autres servants d’autel sont des pré-séminaristes vietnamiens, le cérémoniaire aussi vient d’Italie. 
La messe est solennelle : simple mais belle avec l’homélie de Mgr Laffitte. 

Combien de regards se portent vers la statue et les deux couronnes de la Mère et de l’Enfant ? Mon Dieu ! Quelles sont belles, très belles : les joailliers de Rome ont accompli un si beau travail ! 

Extrait du récit de Nicolas Dubois - www.betharram.fr