Par Jutta PEYROUNAT

Autour du chapelet

Le chapelet est connu en occident depuis le XIIème siècle, mais nous le connaissons sous sa forme actuelle (5 Notre Père et 5 fois 10 Ave Maria) que depuis le XIVème.
Ces « fils ce prière » étaient bénis, et si l’on venait par exemple à vendre un chapelet offert, cette bénédiction se perdait.

Les chapelets étaient alors des « talismans » de premier ordre. On les utilisait lors de processions, de mariages et d’enterrements (pratique que l’on peut encore retrouver de nos jours).
Ils protégeaient contre le mal : les mauvais esprits s’enfuyaient à leur vue, on pouvait les suspendre dehors pour demander un temps favorable, les femmes enceintes les portaient pour faciliter la naissance à venir, ils étaient également placés dans les langes des bébés pour qu’ils deviennent de bons chrétiens. L’énumération pourrait continuer, mais venons en à la place du chapelet dans la vie de Lestelle-Bétharram.

Bétharram était en effet un haut lieu de pèlerinage depuis le XVIIème, en fait depuis le renouveau du catholicisme en Béarn (début XVIIème ) et c’est dans ce contexte que le chapelet a naturellement pris une place prépondérante, aisé en cela par la présence importante de matière première : le buis, dans les forêts ossaloises. Ce buis était coupé en barres et transporté sur des charrettes attelées de chevaux ou de mulets (plus tard en train) jusqu’à Montaut où se trouvait l’usine de Thomas Navarre qui les transformait en perles.

La vente de chapelet a réellement pris un essor au XIXème avec l’apparition de la Saint Vierge à Lourdes.
Sa fabrication devint bientôt une activité importante pour nombre de villages de la région, et Lestelle ne fit pas exception à la règle.
Au XIXème et début XXème , presque toutes les Lestelloises fabriquaient des chapelets, notamment les ateliers (Cuyaubère à Igon, Navarre puis Lartigau à Montaut ou Latanne à Lestelle).

Seules quelques paysannes avaient trop à faire pour prendre part à ce travail à domicile ce qui ne les empêchait pas d’aller le soir venu, enfiler quelques perles et faire causette chez la voisine.

Quelques noms de chapelières restent dans les mémoires : Fernande ARZAGOT, Agnès BORDENAVE, Anna et Marie BURLOTTE, Justine CAZEROLLES, Héléna CHOURRET, Marcelline COULOUNDOU, Léontine COUSTET, Justine DOMENGÉ, Marie et Louise GRABOT, Marie LABES, Julie LATANNE, Clotilde MALAGANNE, Ernestine PRIM, Prospérine PRIM, Julia et Marie ROULLAN, Juliote SANSGUILHEM, Marie SUDRE et bien d’autres.

On allait chercher perles, fils, médailles et croix dans la « maison du chapelet » à Montaut ou Lestelle et au travail ! Il fallait couper les fils, enfiler les perles, courber les chaînons. Une bonne travailleuse fabriquait jusqu’à cinq douzaines de chapelets par jour. Toutes étaient équipées de petites pinces, les « Alicates », qui mesuraient en 8 et 12 cm de long, et avaient les bouts arrondis afin de bien pouvoir enrouler les chaînons.

Tour pour la fabrication des perles La réparation des alicats était le travail des hommes, citons Joseph GROS, Irénée SAUBATTE et le garde champêtre Joseph CAMBORDE.
Les chapelets étaient faits en perles de buis lisses ou « guilloché » (sculpté), en nacre ou parfois en noyaux d’olives pour ceux des moines. Les croix aussi étaient en buis. On se servait de fils en fer, en cuivre ou en laiton.
Les chapelets étaient vendus dans la région, puis dans toute la France et enfin exportés à l’étranger.

Avec les pèlerinages à Notre-Dame de Bétharram, se sont installés aux alentours des cabanons et « boutiques » où se vendaient des objets de piété et notamment des chapelets.

Certaines femmes de Lestelle allaient vendre ces chapelets, ces médailles, des petits bibelots, quelques bijoux et même parfois des cailloux du Gave.

our pour la fabrication des perles Ces cabanons et boutiques étaient installés le long de la route ainsi qu’un café et un petit bistrot du côté du Gave.
Dès que les charrettes de pèlerins arrivaient (et plus tard les voitures) les femmes se jetaient littéralement à l’assaut de ces pèlerins afin de leur vendre leurs marchandises en criant à qui mieux mieux. Il y eut des disputes et des « histoires » mémorables, surtout sur les berges du Gave, et quand, en 1939 avec la construction du nouveau pont on jeta ces boutiques à l’eau, un vent de soulagement souffla sur Bétharram.
Restaient alors les cabanes du côté du calvaire qui doublaient ou triplaient leur nombre au moment des fêtes de la Sainte Vierge.
Les femmes de Lestelle s’y rendaient alors avec des sortes de charrettes sur deux roues et dépliaient sur place une bâche afin de se prémunir d’éventuelles intempéries.

Puis vint la guerre et avec elle la diminution puis l’arrêt complet des commandes de chapelets.
Il reste maintenant une boutique devant la Chapelle, et quelques grands-mères qui se souviennent …

Un grand merci au RP DESCOMPS pour ses conseils, à Marie ROULLAN-PASQUINE et Justine CAZEROLLE pour leurs souvenirs.

Cherchez et découvrez Lestelle Betharram dans ces cartes :

Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Le Pais de Bearn

Le Pais de Bearn
Nicolas Sanson, (1600-1667).
"Gouvernement général de Guienne et Guascogne et pays circonvoisins". Lestelle n'y figure pas encore mais la carte et l'histoire vaut son coup d'oeil. BNF
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Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - La carte du BéarnLa carte du Béarn
Guillaume Delisle, (1675-1726)
Carte du Béarn de la Bigorre de l'Armagnac et des pays voisins. BNF
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Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Carte générale des monts Pyrénées et parties des Royaumes de FranceCarte générale des monts Pyrénées et parties des Royaumes de France
Carte de Roussel (16..-1733) - Carte de l'ensemble des Pyrénées commandée par le Régent à des fins militaires, levée à partir de 1716 par Roussel, ingénieur du roi et La Blottière, un autre ingénieur géographe. Carte gravée en 1730, à l'échelle du 1/330000.
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Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Partie méridionale du gouvernement de GuiennePartie méridionale du gouvernement de Guienne
Gilles Robert de Vaugondy, (1688-1766).- Partie méridionale du gouvernement de Guienne où se trouvent le Condomois, la Chalosse, le pays de Soule, le Labour, l'Armagnac, les Landes, le Cominge, le Bigorre, le Conserans etc ; Gouvernement de Basse Navarre et Bearn.BNF
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Les cartes "Cassini"
Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Les cartes "Cassini"  1
César-François Cassini, (1714-1784).
Jean-Dominique Cassini,
(1748-1845).
C'est à l'initiative de Louis XV, qu'est levée la première carte géométrique du royaume de France.
La "carte de Cassini" est la plus ancienne des cartes de la France entière à l'échelle topographique.
Les levées commenceront en 1760 et se termineront en 1789.La publication sera retardée par les évènements de la Révolution pour n'être achevée qu'en 1815.Quatre générations de Cassini se seront donc consacrées à la réalisation de la carte qui mérite de porter aujourd'hui le nom de cette famille.
Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Les cartes "Cassini"  2La "Carte de Cassini" a rendu de grands services et a été utilisée jusqu'au milieu du siècle dernier. Elle a été remplacée progressivement par la "Carte d'Etat-Major".
La carte de Cassini servira de référence aux cartographies des principales nations européennes pendant la première moitié du XIX° siècle.

Voir la première édition
Voir la seconde édition

Carte de Cassini de Lestelle Bétharram :
sur www.gencom.org
Légendes des cartes de Cassini

Le cadastre Napoléonien

Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Le cadastre NapoléonienLa loi du 15 septembre 1807 donna naissance au cadastre parcellaire appelé communément « napoléonien », composé d’états de sections, de matrices de propriétés bâties et non bâties, et de plans. Napoléon voulait en faire à la fois un instrument juridique, pour établir la possession du sol, et un outil fiscal qui permettait d’imposer équitablement les citoyens aux contributions foncières.
La rénovation générale des plans cadastraux napoléoniens fut prescrite par la loi du 16 avril 1930, en raison de la transformation du paysage foncier. Elle n’intervint effectivement que quelques années plus tard, entre 1950 et 1970. Les plans napoléoniens ont donc été une référence pendant plus d’un siècle.

8 planches sur la commune.
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Cartes anciennes de Lestelle Bétharram - Les Basses PyrénéesLes Basses Pyrénées
Victor Levasseur
Atlas National illustré publié par A. Combette en 1852.
lien Voir la carte (PDF)

L'événement
Le devoir de mémoire

L'événement

Le 13 juin 1935, un tragique événement s'est produit à Lestelle-Bétharram.
Le 13 juin, à l'aube une rumeur… des personnes passent, pressées, muettes; elles gravissent la côte raide qui mène sur la ligne des hauteurs, au flanc du Calvaire.
Un avion du 36ème de Pau, venant d'Istres, s'est écrasé dans le brouillard. Le lieutenant Carayon et le sergent-chef Meilhe ont été tués. Sur la carte du bord, tâchée de sang, une ligne bleue marquait l'itinéraire Istres- Toulouse - Rabastens -Pau. Ils étaient partis quatre pour ce vol de nuit. Il avait été décidé qu'en cas de brouillard, les grands oiseaux se poseraient à Toulouse. Toulouse passé, le brouillard est apparu. Trois ont fait demi-tour, le quatrième...
Le brouillard? Une panne d'essence? Le lieutenant serrait encore à la saignée du bras gauche sa lampe électrique.
On juge de l'émotion qui étreignit nos élèves. Il y a en a tant parmi eux qui rêvent d'ailes et d'ascensions!
Le soir, les grands sont montés sur les lieux. Une voiture sanitaire avait transporté les cadavres à Pau. L' « horrible mélange» des restes de l'oiseau étaient encore là. Longuement ils ont « médité» à leur manière; tous ont voulu garder de ce spectacle le plus humble souvenir: bout d'étoffe, bout de bois, bout de fil...
Tel, qui demain sera pilote, avait mis la main sur l'altimètre; mais la police et l'armée veillaient.

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La Galotte

Lorsque nos aînés nous parlent de la Galotte et de son moulin, nous apercevons dans leur regard cette lueur qui leur rappelle des lieux idylliques de même que des souvenirs de jeunesse inénarrables
Mais, au fait, savez-vous tous ce qu’ils dénommaient ainsi et où se situait le moulin ? Ce dernier se trouvait à proximité de l’actuelle salle des fêtes, là où l’on peut voir un parterre de pelouse (bordure du chemin du Vieux Moulin). Son alimentation en eau provenait d’un bras du Gave, appelé « Canal du moulin ». Deux ou trois vannes permettaient d’évacuer ou d’alimenter l’eau nécessaire au fonctionnement du moulin, celui-ci ayant besoin d’un certain débit pour travailler.
Attardons nous sur l’histoire de ce moulin. Sa construction est attaquée en 1553. Le 28 janvier 1574, on trouve trace de sa vente à Jean d’Abadie, Seigneur d’Igon, qui se rend acquéreur pour 950 écus et un tonneau de vin. Le nouveau propriétaire le rebâtit l’année suivante (1575) et il grave son nom de même que cette date sur un linteau ouvragé que les plus anciens parmi nous ont pu contempler à loisir.

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à Lestelle-Bétharram des années 1950-1960

En liminaire, sachez que nous avons intentionnellement choisi la période 1950/1960 pour relater la vie économique Lestelloise. Je remercie les personnes qui m'ont donné les informations nécessaires à relater cette page d'antan à savoir Mmes Josette Berducou, Lily Vanz et M. Michel Cazenave.

Avec la fin de la guerre, l'économie française repart petit à petit. Les enfants n'étudient pas tous et ceux qui ne peuvent continuer pour obtenir le brevet ou le baccalauréat apprennent un métier. La voiture est un objet de luxe réservé à une certaine catégorie sociale. Les supermarchés et hypermarchés n'étaient pas encore à la mode. Par contre, Félix Potin, La Guyenne et Gascogne, L'Epargne concurrençaient déjà l'épicier du coin. Grand-mère ne savait pas faire du bon café, le Palois Biec, lui, excellait. Même qu'on y ajoutait de la chicorée Leroux! Lorsque nos mères, prises par de nombreuses tâches ménagères, étaient contraintes de ne pouvoir faire une bonne soupe de légumes bien frais, nous devions nous contenter d'un potage Kub. A 16 heures, le goûter réservait du "ya bon Banania" remplacé maintenant par Nutella. C’était une autre époque dont plusieurs Lestellois et Lestelloises gardent une certaine nostalgie.

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Certaines charges ou fonctions ont disparu mais d'autres perdurent :

Le valet commun ou mande commun

Il avait pour fonction de mander les assemblées et d'autres objets nécessaires pour le service de la municipalité". C'est ainsi que le 2 janvier 1793, An II de la République fut nommé à l'unanimité du conseil général (conseil municipal d'aujourd'hui) Jean DOUCETTE (Voir document 1).

Son salaire s'élevait à vingt cinq livres par an. Plus tard, l'attribution du poste se fit par "la voye au rabais" ; c'est encore J. DOUCETTE qui, offrant soixante livres au lieu de soixante et une proposées par Jean GUIRAUTE, fut maintenu dans sa charge et ce jusqu'en 1807. Il arrivait fréquemment que ce service fût cumulé avec celui de garde de cochons ou de garde champêtre.

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Au fil des ans, avec les mentalités et les goûts interchangeables de la société et des individus qui la composent, la fête patronale se doit d'évoluer. Autres temps, autres mœurs! Ceux qui commencent désormais à voir leurs tempes grisonnantes ou le cheveu se faire rare se souviennent de leur époque où, jeunes, ils attendaient ces festivités.

La fête se déroulait sur la Place Saint Jean, à l'ombre des tilleuls. Elle débutait le samedi pour se terminer le lundi, voire le mardi matin plutôt! Les attractions foraines battaient leur plein et pourtant, se comptaient très nombreuses: pousse-pousse, chenille, balançoires, tirs, loteries et manèges enfantins. C'était le temps de gloire des orchestres: les chemises jaunes ou les chemises rouges de Pontacq donnaient l'aubade et combien de couples se sont formés aux sons mélodieux de leurs airs envoûtants? Le lundi soir, on guinchait chez ARIS. L'orchestre placé en haut de la grange animait l'ultime soirée. Les Trois de Bruges (ainsi appelait-on les habitués du perchoir) faisaient tourbillonner les danseurs grâce à la java bleue, au tango des fauvettes ou à la valse viennoise. L'estrade réservée aux bals du samedi et du dimanche était adossée à la fontaine de l'époque. Le feu d'artifices crépitait depuis la place.

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ROULEZ TAMBOURS, SONNEZ CLAIRONS...

La vue d'un clairon posé sur une étagère, chez un de mes amis, me fit, il y a peu, interroger cet ami sur la provenance de cet instrument.

Ainsi, j'apprends qu'à Lestelle-Bétharram, dans le temps, il y avait une « clique » Mme Suzanne Aubiès-Lacrouts me fournissant la photo et quelques explications. Me voici parti à la recherche de renseignements.

Une clique se compose de tambours, de clairons, de cymbales et d'une grosse caisse. Le cliché (qui date des années 20) confirme cette présence d'instruments. Cet ensemble, placé sous l'autorité de M Pouyau, (orthographe non garantie), chef dynamique et autoritaire, compte parmi ses cadres, l'ancien Maire M Matocq.
M Pouyau est un homme éclectique puisque, outre la musique, on le retrouve dans la société de gymnastique ou sur les rings de boxe.
Les répétitions se font dans la grange de Sidoine Saubatte et 80 ans plus tard, c'est à dire de nos jours, certains anciens dénomment cet endroit "La Clique".

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C’est presque l’hiver. Pépé se lève, chausse ses sabots, prend la lampe à pétrole et sort dans la cour. Il jette un œil aux alentours et se rend à la grange voir les bêtes. Il leur parle, les cajole un peu et leur dit : « Ne vous en faîtes pas, vous êtes bien au chaud ici », et il repart. Avant de rentrer, il pose la lampe, prend une brassée de bois et scrute le ciel : « Elles ont bien raison », dit il. A la cuisine il fait déjà bon. Le bigourdan est allumé, et sur la table un grand bol de café l’attend. Il sort son couteau et coupe des morceaux de pain pour les tremper.
« J’irai chercher d’autres bûches après. Il va neiger ». dit-il
Comment le sait il ?

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Le gibier de nos bois et de nos montagnes

Ce gibier n'a guère changé depuis des siècles car il a trouvé dans notre région l’habitat qui lui convient. Celui qui a le mieux décrit ces diverses espèces de gibier est Gaston Fébus, que l'un de ses biographes a appelé « un grand prince d'occident au XIVème siècle». Né à Orthez en 1331, il a régné sur un vaste domaine où il aimait « armas, amors et cassa » (les armes, les amours et la chasse). Il a indiqué lui-même le jour où il a commencé la rédaction de son Livre de Chasse: « et fut commencé ce présent livre le premier jour de may, l'an de grâce mil trois cents quatre vins et sept ». Quelques années seulement après sa mort, sa réputation de chasseur et la diffusion de son livre (qui ne se faisait alors que par des copistes) étaient répandues dans toute l'Europe.

Des livres sur la chasse, il en a existé plusieurs depuis fort longtemps. Sans remonter aux Cynégétiques de Xénophon (vers 400 avant notre ère), Gaston Fébus a pu connaître divers ouvrages sur la chasse de la fin du XIIIème siècle ou écrits quelques dizaines d'années avant son ouvrage mais certainement pas celui qu'un espagnol écrivit en même temps que lui... Toujours est-il que son Livre de la chasse resta valable jusqu'au début du XIXème siècle, tant la rigueur de ses descriptions des animaux et de leurs habitudes et aussi la façon de les chasser avec chiens, arcs et épieux ont servi aux chasseurs des siècles qui ont suivi.

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